3 initiatives permettant de rendre le secteur du transport plus propre
À cet instant, 9728 avions volent, ce qui signifie que 1,3 million de personnes sont actuellement dans les airs. Aujourd’hui, plus que jamais, la distance semble peu importante et chacun peut aller n’importe où sur le globe en quelques heures. Pourtant cette mobilité extrême est aussi intimement liée à la pollution dans un monde où les emissions de carbone ne cessent d’augmenter. Dans ce secteur comme dans beaucoup d’autres, le développement technologique effréné des dernières décennies a généré des quantités astronomiques de déchets polluants et rarement recyclés. Couplé à la surexploitation de ces ressources et à l’utilisation excessive de combustibles fossiles et de produits chimiques, c’est l’air que nous respirons qui se trouve durablement contaminé. Il est temps d’imaginer un secteur de la mobilité plus propre et respectueux de l’environnement. Découvrez 3 projets aux Philippines, en Slovénie et en Suisse qui œuvrent à rendre ce secteur plus propre et respectueux de l’environnement #EarthBeats.
KNOxOUT transforme les murs philippins en purificateurs d’air géants
Aux Philippines, un fabricant et distributeur de peinture a mis au point un type de peinture qui élimine les polluants atmosphériques nocifs tels que les oxydes d’azote (NOx). Principalement généré par les émissions des véhicules, le NOx est un polluant atmosphérique courant et dangereux pour la santé des hommes et l’environnement (il participe par exemple à la formation de pluies acides et smogs). Baptisée KNOxOUT, la peinture — mise au point par Pacific Paints (Boysen) — comprend du dioxyde de titane ultrafin capable de décomposer le NOx et de le transforme en substances inoffensives. Au cours des essais réalisés à Manille et à Londres, Pacific Paint a découvert qu’un mètre carré de mur peint par KNOxOUT pouvait éliminer jusqu’à 160 grammes de NOx par an, cet impact est similaire à celui d’un arbre mature sur la qualité de l’air. Découvrez plus d’informations dans Haaretz, The Philippine Star (en anglais) et Dong-A Ilbo (en coréen).
Cette invention slovène permet de rendre abordable la technologie verte
Matija Gatalo, un jeune chercheur de l’Institut slovène de chimie a découvert un nouveau procédé pour fabriquer des catalyseurs pour produire l’hydrogène des voitures qui nécessite 100 fois moins de platine par rapport aux procédés actuels. Le platine étant coûteux et rare, ce procédé permet donc de réduire les coûts de production et d’économiser cette ressource naturelle. Cette production d’électricité à partir d’hydrogène pourrait jouer un rôle majeur dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre puisque l’hydrogène ne pollue pas l’air et que l’eau résultant du processus chimique peut être libérée sans danger pour l’environnement par le réservoir de l’automobile. Pour découvrir en détail le procédé, retrouvez l’article sur Le Figaro ou L’Economiste (en français), Haaretz et Philippine Star (en anglais) ou sur Dong-A Ilbo (en coréen).
A Genève, les bus électriques TOSA sillonnent les rues
A Genève, depuis un peu plus d’un an, un bus s’alimente en électricité aux différents arrêts, réduisant considérablement le taux de CO2 émis par les transports publics. Le bus TOSA se charge au dépôt, en quelques minutes aux terminus et, selon les besoins, en quelques secondes aux arrêts. Complétées par des recharges plus longues aux terminus et au dépôt, les brèves injections de courant à certains arrêts permettent au véhicule de rouler toute une journée, sans interlude, et sans nécessiter l’impressionnant réseau de câbles aériens qui alimente les trolleybus en continu. Un bus TOSA est environ 25 % plus cher qu’un bus diesel, mais est 12 % moins onéreux qu’un trolleybus et permet d’économiser jusqu’à 1000 tonnes de CO2 par an. Le modèle, un succès, sera bientôt présent dans la ville de Nantes, en France, et pourrait être mis en œuvre dans d’autres villes asiatiques et européennes. Découvrez l’article sur La Tribune de Genève et L’Economiste (en français) ou en anglais sur les sites de The Hindu et Haaretz (en anglais).
Pendant que les citoyens se mobilisent pour le Jour de la Terre, 18 médias enquêtent sur les initiatives locales contre la pollution et les déchets. L’opération éditoriale collaborative Earth Beats regroupe des rédactions de renom : Le Figaro, Corriere, Haaretz, L’Economiste, La Nacion, Yicai Global, Delo, L’Orient Le Jour, The Philippine Star et The Hindu. L’opération est coordonnée par Sparknews avec le soutien de l’ADEME, du programme MAB de l’UNESCO, du Jour de la Terre, de Impact Hub et de CDC Biodiversité.
Vous, lecteurs, citoyens, dirigeants, investisseurs, consommateurs, pouvez diffuser ces solutions pour que le monde de demain soit durable.